L'espoir de plus de 60 millions de personnes reposaient sur les épaules de ces 22 joueurs en bleu, parmi lesquels on pouvait compter tous les Montpelliérains assis devant l'écran géant installé sur la Place de la Comédie...
Donc, avec amis et inconnus, j'ai goûté au plaisir légèrement transgressif de caler mon fessier sur ce sol marbré quotidiennement foulé par des milliers de personnes affairées, et redécouvert la jubilation qu'on éprouve à regarder le sport en communion avec la foule, comme si c'était la première fois.
Ce match a permis de confirmer que cette équipe de France aperçue contre l'Espagne mercredi dernier n'était pas l'histoire d'une nuit, mais bel et bien une équipe nouvelle, active, dynamique, inventive, hardie et surtout, persistante et persévérante, largement différente de cette équipe passive et morne vue depuis le début du Mondial.
La majorité des duels gagnés, des récupérations et des passes superbes et parfois inattendues, une défense quasi irréprochable, et surtout ce but impeccable, tout y était et ce jusqu'aux dernières minutes, où l'on a vu la France impitoyablement mettre fin à toutes les tentatives d'attaque désespérées du Brésil, sous le regard pétillant de joie de Thierry Henry.
En contrepartie, les auriverde Brésiliens, tenant du titre, ont présenté une pâle copie de leur jeu habituellement sans faille, et se sont se sont révélés incapables d'infliger une quelconque blessure sérieuse à cette magnifique défense française. Quelques brèches temporaires ont tout de même fourni des occasions en or aux Ronaldinho, Ronaldo et autres Zé Roberto, mais ont affiché une étrange incapacité à viser la lucarne ou à échapper aux arrêts habiles et sorties toujours opportunes de Fabien Barthez, ainsi qu'aux dégagements des défenseurs français toujours aux aguets.
Bref, en clair, la France a dominé cette rencontre, et sait qu'il lui reste d'ores et déjà deux matchs à jouer, dont, espérons-le, une finale contre l'Allemagne dimanche soir!
Score final 1-0, but de Thierry Henry à la 57e minute, servi pour la première fois par Zidane, et 7 cartons jaunes (4B, 3F), ce qui est encore trop à ce niveau de compétition.
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Après avoir poussé de nombreux cris de guerre puis sauté et dansé de joie, siroté deux bières tièdes, gagné un surnom ridicule (merci Yo!), et m'être fait une petite frayeur en restant coincée dans un ascenseur, je suis rentrée chez moi et ai commencé tout de suite à écrire ce commentaire du match!Maintenant, fière d'avoir écrit tant de belles phrases, mais aussi fort impatiente de retrouver la douceur de mon oreiller moelleux, je vous souhaite une bonne nuit!!
Allez les Bleus!!!
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